Pacemaker : les 5 questions que tout le monde se pose
Pacemaker : les 5 questions que tout le monde se pose
Le pacemaker, parfois appelé pile ou stimulateur cardiaque, est souvent l’objet de questions. Souvent, il est sujet à beaucoup d’idées reçues.
C’est pour les vieux non ?
Comme la plupart des maladies, les troubles du rythme cardiaque pouvant nécessiter la pose d’un pacemaker (bradycardies) n’échappent pas à la règle et concernent en priorité les patients âgés. Toutefois, certains patients jeunes, voire des enfants, peuvent en porter un du fait de maladies congénitales du rythme cardiaque.
On ne plus plus rien faire avec un pacemaker, si?
Et si ! En effet, avoir une pile cardiaque ne veut absolument pas dire avoir une qualité de vie réduite, ou une longue liste de choses interdites. Simplement, durant les premières semaines suivant la pose, il est recommandé de limiter son activité physique. En effet, le but est de ne pas risquer de trop “tirer” sur le matériel et de déplacer les sondes ou créer un hématome. Par la suite, hormis la soudure à l’arc et la pratique intensive d’haltères vous pourrez faire ce que bon vous semble : prendre l’avion, nager, faire du sport, avoir une vie sexuelle normale etc…

Mon coeur ne peut plus s’arrêter, je ne peux plus mourir?…
Beaucoup de personnes très âgées nous posent cette question. Le pacemaker n’empêche bien entendu pas de mourir car le coeur s’arrêtera malgré tout de se contracter tôt ou tard. En fait, la question dans cette population très âgées et fragile est : quel est l’objectif de poser un stimulateur cardiaque ? La raison principale est d’améliorer la qualité de vie du patient : être moins essoufflé ou ne plus faire de malaises. Aussi, un des objectifs est d’être moins hospitalisé.
Tout le monde va le voir que j’ai une pile?
Implanté dans la région sous-claviculaire droite ou gauche, l’incision ne fait que 4-5cm. Ainsi, en fonction des type de peau, de la qualité de la suture et de la mise à l’abri du soleil la première année, le résultat esthétique est généralement excellent ! Par ailleurs, grâce aux progrès techniques, les boitiers de pacemaker sont désormais de plus en plus petits. Par exemple ceux de la marque Microport qui s’en est fait une spécialité.

Mon voisin en a un aussi, il n’a pas le droit de faire d’IRM
En effet, il s’agissait d’une contrainte avant. Désormais, tous les pacemakers posés sont compatibles avec l’IRM. Simplement, ils doivent être réglés avant, et éventuellement après, par le rythmologue. De plus, la compatibilité à l’IRM dépend des sondes qui vont au cœur. Ainsi, cela explique que lorsqu’on change un pacemaker en fin de batterie, il ne deviendra pas forcement compatible si les sondes ne l’étaient pas.
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